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L'influence de la drogue dans les milieux artistiques et littéraires

L'influence de la drogue dans les milieux artistiques et littéraires
  • Ce blog a été créé dans le cadre de nos travaux personnels encadrés, sur le sujet de l’influence de la drogue dans les milieux artistiques et littéraires. Vous y retrouverez l’ensemble de nos travaux, nos sondages, nos expériences et nos recherches.
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12 novembre 2014

Sommaire

Sommaire
Sommaire (Vous pouvez retrouver les liens vers chaque categorie dans la colonne de gauche) I- Introduction au sujet 1) La drogue et l’art au fil du temps 2) Synthèse sur les effets de différentes substances hallucinogènes II- Un voyage à travers le temps...
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2 décembre 2014

Conclusion

Conclusion

 

Pour clore notre projet, nous allons enfin tenter de répondre a notre problématique, qui, nous le rappelons, est la suivante :

La drogue pour les artistes : échappatoire, expérimentation, ou simple effet de mode ?

En effet, nous allons tenter d’élaborer les raisons qui poussent les artistes à se droguer. Au départ nous avions trois hypothèses.

Echappatoire : Les artistes se droguent pour échapper à un malaise profond, pour s’évader et oublier leur douleur. C’est ce qu’on pourrait penser des artistes de la Beat Génération, écrivains porte-parole d’un monde dévaste par la guerre mondiale et toujours en voie de reconstruction. Ou encore de Jean Cocteau ou Jean-Michel Basquiat, qui sombre tous deux dans la toxicomanie après avoir perdu des amis qui leurs étaient chers. Les artistes se drogueraient donc pour les mêmes raisons que la plupart des toxicomanes, pour oublier un passe et un présent douloureux, et profiter de l’euphorie artificielle que leur offre la drogue.

Expérimentation : En quoi les stupéfiants pourraient-ils modifier la perception du monde ? Seraient-ils capables de nous ouvrir l’esprit et nous guider vers un monde euphorique supérieur ? Adouciraient-ils les mœurs ? Il n’y a qu’une manière de le savoir : essayer par soi-même. Selon cette théorie, les artistes se droguent pour essayer de découvrir des aspects d’eux-mêmes qu’ils ne peuvent pas explorer lorsqu’ils sont sobres. Ce serait peut-être le cas de Baudelaire, qui comme il explique dans les paradis artificiels, sent ses sens s’intensifier après la consommation. Ou encore de Bryan Lewis Saunders, qui à travers des dizaines de drogues dévoile des dizaines d’aspects de sa propre personnalité dans ses autoportraits…

Simple effet de mode : la théorie de Macklemore serait alors justifiée : la drogue est le résultat d’un effet d’imitation. Pour vendre des disques, il faut en parler, c’est pourquoi La Fouine et Snoop Dogg se vantent de fumer et trafiquer du cannabis, et c’est pourquoi Miley Cyrus y fait allusion dans toutes ses chansons. Ca expliquerait aussi pourquoi la drogue est glorifiée sur les réseaux sociaux, et poétisée par tous les adolescents.

 

Voilà donc nos trois idées de départ. Apres la recherche d’autres encore sont venues s’y ajouter :

 

Une affirmation contre la société : En effet, beaucoup  d’artistes vivent en marge de la société et critiquent cette dernière. Pour affirmer leur désaccord, ils ont tendance à faire des choses qui ne sont généralement pas acceptées par les autres : boire, fumer, se droguer, ou quoi que ce soit d’illégal. C’est une façon de se faire entendre, et faire comprendre aux autres qu’on ne se préoccupe pas de ce qu’ils pensent. C’est peut-être ce que se disaient John Lennon,  Jimi Hendrix, les beatniks, ou les artistes comme Lana Del Rey, qui essaie de suivre leurs traces.

L’influence du milieu artistique : Cette théorie rejoint un peu celle de l’effet de mode, seulement ici, on se centre plus sur les milieux artistiques. Par exemple, les Beatles, lorsqu’ils ont commencé la drogue, étaient déjà lancés dans leur carrière musicale. Celui qui leur a fait découvrir la marijuana était également un artiste. La drogue est très présente dans le monde des artistes, et c’est peut-être cela qui pousse certains à consommer : l’envie de se sentir comme un véritable artiste.

 

Nous avons donc longuement réfléchi a chacune de ces hypothèses et avons finalement déduis une chose : aucune n’est juste.

Et aucune n’est fausse.

En effet, elles sont toutes applicables dans certains cas et pas dans d’autres. Nous avons repense à notre interview avec la psychologue : les causes de la toxicomanie ne sont pas absolues, ni prédéfinies, tout dépend de l’expérience personnelle  de la personne. Ce qu’elle a vécu, la façon dont elle pense, sa relation avec ses parents etc… On peut proposer plusieurs raisons, plusieurs facteurs, mais notre question n’a pas qu’une réponse.

Cela signifie-t-il que tout notre travail est inutile ?

Absolument pas ! A travers nos recherches, nous avons explore les gouts et les époques, et découvert toutes sortes de mouvements artistiques auxquels nous n’aurions jamais cru nous intéresser. La nature humaine est variée, tout comme le sont ses moyens d’expression. Grace à ce projet, nous avons eu la chance de naviguer les courants littéraires, musicaux et artistiques, et élargi notre perspective.  Et au fond, c’est là tout le but de la création artistique.

 

1 décembre 2014

Interview avec un peintre

 

Interview avec un peintre

Helmi El-Touni est un peintre/illustrateur égyptien, dont les livres et les tableaux lui ont valu plusieurs prix internationaux et l’admiration de milliers de personnes à travers la planète. Connu pour son style folklorique, ses cahiers de coloriages qui dévoilent tous les trésors de la culture égyptienne ont su amener le sourire à des milliers d’enfants. Nous avons eu l’opportunité de visiter son atelier, le rencontrer et lui poser quelques questions sur notre sujet. Il nous a fait part de son opinion sur la drogue, qui est très négative. Cliquez sur le lien pour retrouver la vidéo de l'interview.

 https://www.youtube.com/watch?v=lks4o3BWOkM

 

26 novembre 2014

Interviews avec notre entourage

Interviews avec notre entourage

 

Pour enrichir nos connaissances et élargir notre perspective, nous avons décidé d'interviewer quelques personnes de notre entourage: des membres de l'administration, des adultes que nous connaissons etc... En cliquant sur les liens ci-dessous, vous pourrez retrouver les différentes interviews qui nous ont aidés à mieux comprendre et construire la réponse à notre problématique.

 

Interview_avec_une_psychologue

Interview_avec_une_membre_de_l_administration

 

mohamed mounir

Une troisième personne que nous avons également interviewée a préféré ne pas être enregistrée, nous reporterons donc ses réponses ici par écrit:

Q: Avez-vous déjà consomme de l'alcool ou bien des substances illicites comme le cannabis ou autres? Si oui, lesquels?

R: Oui, j'ai déjà fume une drogue égyptienne qui s'appelle le afioun. En français, ça ça s'appelle opium. Les effets sont similaires à ceux du haschisch.

Q: Est-ce que vous vous en êtes déjà servi pour booster votre créativité artistique?

R: Non, jamais.

Q: Est-ce que vous pensez que les artistes qui se droguent pour créer leurs œuvres ont quand même du crédit ou bien est-ce que ça vous empêche d'admirer leur travail?

R: Non, au contraire! Je pense que ça peut beaucoup les inspirer. En Egypte, beaucoup d'artistes utilisent la drogue pour trouver l'inspiration, ça peut les aider pour la poésie ou pour la musique. Ahmad Fouad Negm, le poète, était un des plus grands fumeurs de haschisch du pays. Et le chanteur Mohamed Mounir aussi!

 

ahmed fouad negm

 

23 novembre 2014

Travail d'une artiste sous influence

Nous connaissons une jeune artiste amateure italienne habitant à Bruxelles. Comme elle connait un succès récent avec ses dessins, nous lui avons posé quelques questions concernant son processus de création artistique qui inclut souvent la consommation de substances illicites. Nous lui avons ensuite demandé de faire un dessin rapide pour représenter ce qu'elle ressent lorsqu'elle est sous influence.

Vous retrouverez ci-dessous le courrier éléctronique que nous lui avons envoyé ainsi que sa réponse. Vous avez également les images du dessin qu'elle nous a envoyé et qu'elle a intitulé "Ode to Mary-Jane''.

 

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Bonjour, voila les reponses a vos questions que vous m'avez posé pour votre projet de TPE:

1) Quel est ton processus de création? Inclut-il toujours la consommation de produits illicites?
Je dessine surtout quand je suis seule dans ma chambre et que je m'ennuie (la plupart du temps parce que je ne peux pas fumer).
Mon processus de creation n'inclut pas toujours la consommation de produits illicites.


2) Es-tu capable de créer lorsque tu es sobre?
Oui


3) Sens-tu une différence entre tes créations réalisées dans la sobriété et celles faites sous influences?
Je sens que mes créations réalisées sobre sont plus completes


4) Penses-tu que la drogue t'ait permise de t'améliorer en tant qu'artiste?
Oui, mais uniquement au niveau creatif: ça m'a donné des idées et a changé ma perception des choses.


5) Penses-tu qu'elle t'aidera a atteindre le succès ( a vivre du métier d'artiste)?
Possiblement, si elle ne detruit pas completement ma motivation.


6) Est-ce que ton mode de consommation a accompagné ou suivi l'évolution de tes œuvres?
Non, mon mode de consommation n'a pas suivi l'evolution de mes oeuvres


7) Pourquoi te drogues-tu?
Parce que ca m'aide

 

 

IMG-20141116-WA0022

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23 novembre 2014

Le XXIème siècle: la culture internet

Le XXIème siècle: la culture internet

 

1)    L’internet et la mode

Notre époque se caractérisé par un facteur technologique et social essentiel : l’internet. C’est grâce à l’internet qu’on communique, qu’on s’informe, qu’on partage ses propres informations et ses opinions… Mais c’est aussi internet et les réseaux sociaux qui définissent ce qui est à la mode, ce qui plait aux jeunes. 

La culture internet est très influencée par les artistes, mais ce phénomène est aussi réciproque. En effet, pour savoir ce qui se vend le mieux, un producteur doit mener son enquête parmi le public ciblé. Lorsque celui-ci est entre 12 et 25 ans, la meilleure source d’information est le monde virtuel, grâce auquel de nombreux artistes ont été découverts, comme Adèle, The Weeknd, Justin Bieber ou encore Orelsan. Les artistes, quant à eux, cherchent à parler de sujets auxquels les jeunes peuvent s’identifier, et donc les sujets dont on discute le plus sur internet.

orelsan myspace

adele myspace

bieber youtube

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2)    Tumblr

Le site Tumblr est l’un des réseaux sociaux les plus populaires. Sur ce site, les utilisateurs créent des blogs ou ils postent des textes, des photos, des vidéos ; ou bien « reblog » les articles des autres utilisateurs (c’est-à-dire qu’ils les partagent sur leurs propres blogs.

Un phénomène très présent sur Tumblr est celui de la glorification et poétisation de la drogue. En effet, des blogs entiers sont dédiés à poster des images et des dessins psychédéliques, représentant des trips, ou encore des photos d’adolescents qui fument du cannabis ou prennent de l’ecstasy. Les drogues sont poétisées dans les textes, comparées à l’amour, à la joie etc…

Voici quelques articles que nous avons trouves sur le site sous le tag "#drugs":

tumblr

“the drugs may have
my mind messed up,
but I’m sure that I
am still in love
with your touch,
your smell,
oh your voice as well
your face and smile,
I could see from miles,
but you and me,
and everything together
just makes my life 
a whole lot better.”

(via Janinesthoughts)

 

tumblr2

tumblr1

tumblr stupidity

trip

 

 

tumblr final

21 novembre 2014

Le XXIème siècle en art pictural

Le XXIème siècle en art pictural

 

1) Bryan Lewis Saunders

Né en 1969 à Washington D.C, Bryan Lewis Saunders est un artiste, vidéaste et poète américain. Le 30 mars 1995, il décide de faire son autoportrait tous les jours pour toute sa vie. En 2001, pendant 11 jours, il essaye chaque jour une nouvelle drogue ou un mélange de plusieurs drogues puis se dessine sous-influence, représentant ainsi sa perception altérée du monde et de lui-même. Voici quelques-uns de ses travaux :

 

xanax:

self portrait xanax

 

cocaïne:

self portrait cocaine

 

champignons:

self portrait shrooms

 

marijuana:

self portrait marijuana

 

huffing gas:

self portrait huffing gas

haschisch:

self portrait hash

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

20 novembre 2014

Le XXIème siècle en musique

Le XXIème siècle en musique

 

"Just a spoonful of sugar makes the medicine go down

Sweet Mary Jane won't you lay me down"

_Angus and Julia Stone, Yellow Brick Road

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1) “Street Credit”

Aujourd’hui, l’un des genres musicaux les plus populaires est le rap. Beaucoup de jeunes s’identifient ou disent s’identifier aux gangsters qui chantent la misère de leur ghetto et justifient la criminalité et la délinquance qui y règnent. Tout comme le rock, le rap a toujours noué une relation privilégiée  avec les produits illicites. La drogue est l’un des sujets les plus abordes dans les chansons, comme Drug Ballad d’Eminem, ou encore High For This de The Weeknd.

Sur les pas platinés de Lil Wayne, Kanye West ou Drake, qui délivrent tous trois dans leurs textes leurs expériences avec différentes substances plus ou moins légales, de très jeunes rappeurs tels que Kendrick Lamar, A$AP Rocky ou Kid Cudi ont débarqué ces dernières années avec des mixtapes ou des albums portant sur les mêmes sujets.

Il en est de même pour les artistes français:

« Si y'a des vitrines à casser, frère on fait l’émeut

Mets du chit, mets d'la beuh, ou bien mets les deux »   _ La Fouine, Fais les Deux

Contrairement à Jean Cocteau, au poètes de la Beat Generation ou a Baudelaire, les rappers n’élaborent pas la raison de leur consommation, ni l’effet de celle-ci sur leur perception du monde mais se contentent simplement d’évoquer la drogue, qui fait partie de leur image et leur donne du « street credit » (crédibilité de la rue).  

high for this

fais les 2

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce phénomène est développé par le rapper Macklemore (de son vrai nom, Ben Haggerty) dans sa chanson Otherside. Depuis le début de sa carrière en 2000, il tente de combattre l’image cliche des rappers en luttant pour des causes comme le mariage pour tous ou encore la prévention contre la drogue, dont il dénonce les dangers:

 “Gone, get another bottle just to get a couple swallows

Headed towards the bottom couldn't get off it

Didn't even think he had a problem

Though he couldn't sleep without gettin' nauseous

Room spinnin', thinkin' he might've sipped just a little bit too much of that cough syrup

His eyelids closed shut

Sat back in the chair clutchin' that cup

Girlfriend came and a couple hours later said his name shook him but he never got up”

(Défoncé, une autre bouteille, juste quelques gorgées pour atteindre le fond. Il ne pouvait pas arrêter. Il ne pensait même pas avoir un problème. Même s'il n'arrivait pas à dormir sans avoir la nausée. La chambre tournait. Il pensait qu'il avait juste dû boire un petit peu trop de ce sirop pour la toux. Les paupières fermées, se rasseyant dans la chaise, s'agrippant à sa tasse. Sa copine est venue quelques heures plus tard et a dit son nom, l'a secoué mais il ne s'est jamais réveillé.)

 

Il met en garde les jeunes et tous ceux qui rêvent de faire de la scène contre le phénomène d’imitation, et nous rappelle que les rappers aussi en sont victimes, et s’inventent parfois une vie pour vendre leurs albums plus facilement.

“Now he just wanted to act like them

He just wanted to rap like him

Us as rappers underestimate the power and the effects that we have on these kids”

(Et il voulait simplement agir comme eux, Il voulait rapper comme lui. En tant que rappeurs, nous sous-estimons le pouvoir et les effets que nous avons sur ces enfants)

 

“The fact of it is most people that rap like this talkin' about some shit they haven't lived

Surprise, you know the drill

Trapped in a box, declined record sales

Follow the formula violence, drugs, and, sex sells

So we try to sound like someone else”

(Le fait est que la plupart des gens qui rappent aime parler à propos de merdes qu'ils n'ont pas vécues. Surprise, tu connais la manœuvre. Piégés dans une boite, les ventes de disques en baisse. Suit la formule. La violence, la drogue et le sexe vendent bien. Alors on essaye de passer pour quelqu’un d’autre.)

 

otherside

macklemore

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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2) La nostalgie du XXème siècle

Il n’y a pas que les rappers qui s'intéressent a la drogue…  En effet, de nos jours, de nombreux groupes et chanteurs d’indie pop comme Lana Del Rey, de folk blues comme Angus et Julia Stone, d’indie rock comme The 1975, ou même des pop stars comme Miley Cyrus, sont nostalgiques de la vieille époque, et tentent de revivre le libéralisme des années hippies. Dans leur musique, ils évoquent la drogue, l’esprit festif et  l'évasion.

 

“Hey now call it a spiff 'cause you know that you will

Oh you bite your friends like chocolate

You say, we'll go where nobody knows, with guns hidden under our petticoat” 

_The 1975, Chocolate

 

“I'm in the club high off purp with some shades on

Tatted up, mini skirt with my J's on” 

_Mike Will Made It ft Miley Cyrus, 23

 

the 1975

the 1975 (1)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans ses chansons, Lana Del Rey fait parfois référence a Jim Morrison ou encore la Beat Generation. Elle cite ce mouvement comme l’un de ses principales sources d’inspiration, et suivant les traces d’Allen Ginsberg, Jack Kerouack et William S.Burrough, elle tente a son tour de redécouvrir le territoire américain et la liberté.

ultraviolence

 

 

 

“They think I don't understand

The freedom land of the seventies

I think I'm too cool to know ya

You say I'm like the ice I freeze

I'm churning out novels like

Beat poetry on Amphetamines”

 

 

ride

 

 

“And my boyfriend's in a band 

He plays guitar while I sing Lou Reed 

I've got feathers in my hair 

I get high on hydroponic weed” 

_Lana Del Rey, Brooklyn baby

 

19 novembre 2014

Le XXème siècle en art pictural

Le XXème siècle en art pictural

I like kids' work more than work by real artists any day." 

_Jean Michel Basquiat

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Jean Michel Basquiat

Jean-Michel Basquiat, né à Brooklyn le 22 décembre 1960 et mort le 12 août 1988 à SoHo, est un artiste peintre américain d'origine haïtienne.  Connu pour son style avant-gardiste, spontané, naïf et parfois violent, il part de la rue et des graffitis pour trouver sa place dans les salles d’expositions et travaille en collaboration avec Andy Warhol. Celui-ci le décrit comme « un miroir reflétant ce qu'il a été, ce qu'il est et aurait rêvé d'être. »

Les deux artistes collaborent pendant un an, mais leur travail est décrié par les critiques. Cet échec marquera le début de la déchéance de Basquiat et de sa tombée dans la drogue. La mort de Warhol peu de temps après le plonge dans le désespoir et il se drogue de plus en plus, jusqu’à mourir d’overdose en 1988, à l’âge de 27 ans.

En début de carrière, le peintre signe ses graffitis « SAMO »,  pour « same old shit » ce qui signifie « le même vieux truc ». Voici quelques-unes de ses premières œuvres :

SAMO3

SAMO1

SAMO

SAMO2

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et voici ces dernières oeuvres, après sa tombée dans la drogue:

jmb last1

jmb last

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

18 novembre 2014

Le XXème siècle en littérature

 

Le XXème siècle en littérature

 

"Il me semble que, sur une terre si vieille, si ridée, si replâtrée, où tant de compromis sévissent et de conventions risibles, l'opium éliminable adoucirait les moeurs et causerait plus de bien que la fièvre d'agir ne fait de mal."

_Jean Cocteau, Opium

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1)  Opium: le journal d’une désintoxication

Jean Cocteau (1889-1963) est un poète, graphiste, dessinateur, dramaturge et cinéaste français. Comptant parmi les artistes qui ont marqué le XXe siècle, il a côtoyé la plupart de ceux qui ont animé la vie artistique de son époque.

En 1918, il rencontre le poète Raymond Radiguet, avec qui il se lie d’amitié et entreprend de nombreux voyages. La mort de Radiguet en 1923 laisse l’auteur désespéré, découragé et en proie à l’opium. Cette dépendance influencera beaucoup ses écrits. En décembre 1928, Jean Cocteau entre à la clinique de Saint-Cloud où il doit subir une cure de désintoxication. C'est là qu'il écrira en dix-sept jours un de ses chefs-d’œuvre, Les Enfants terribles. C’est également durant cette période qu’il rédige les écrits et faits les dessins qui constitueront l’œuvre Opium.

Dans cet ouvrage, Cocteau relate ses pensées durant le processus de désintoxication : il parle d’art, de littérature, de cinéma et aussi de l’opium et de ses effets, le comparant a d’autres drogues, au tabac et à l’alcool. Il reconnait les dangers de l’opium, mais également les plaisirs que procure sa consommation.

" N'attendez pas de moi que je trahisse. Naturellement l'opium reste unique et son euphorie supérieure à celle de la santé. Je lui dois mes heures parfaites. Il est dommage qu'au lieu de perfectionner la désintoxication, la médecine n'essaye pas de rendre l'opium inoffensif."

opium jean cocteau

dessin de cocteau

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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2)  La Beat Generation

C’est durant les années 1950 que nait le mouvement littéraire de la « beat generation », qui a pour principales œuvres  Sur la route (anglais: On the road) de Jack Kerouac, le poème Howl d'Allen Ginsberg et le roman Le Festin nu (anglais: Naked Lunch) de William Burroughs.

Le sens du mot beat est incertain : il peut signifier « battu », « vaincu » ou « battement » (par allusion au jazz). Jack Kerouac, Allen Ginsberg, Lawrence Ferlinghetti, jeunes écrivains groupés à San Francisco en 1950, se baptisèrent eux-mêmes la Beat generation, la génération vaincue.

On peut rattacher la révolte de la beat generation à une tradition libertaire et individualiste qui remonte au XIXe siècle américain. A cette époque, l'injustice de certaines lois allait à l’encontre de l’idéal démocratique américain, ce qui suscita les violentes critiques de l’écrivain Henry Thoreau. Celui-ci appelait à la « désobéissance civile » condamnant le matérialisme et le peuple des Etats-Unis, tout en chantant la gloire du pays. Il a été reconnu par les beatniks comme un précurseur du mouvement. La beat generation cherche à redécouvrir l'immense territoire américain, tel qu'il s'est offert aux premiers colons, à retourner aux sources de la liberté.

« Et j'attends que quelqu'un découvre vraiment l'Amérique et pleure…et j'attends que l'Aigle américain déploie vraiment ses ailes et se dresse et s'envole… » Lawrence Ferlinghetti, poète, peintre et activiste américain

À bord d'une vieille voiture, souvent abandonnée à la fin du périple, ou en auto-stop, les poètes beat sillonnent les États, campant à l'écart des routes, couchant à la belle étoile.

La consommation de drogues se rattache à l’image paumée et défiée des beatniks, pour qui les substances illicites sont une sorte d’échappatoire, un chemin artificiel vers la liberté à laquelle ils aspirent.

Allen Ginsberg, dans son poème Howl (1955), attaque avec une violence forcenée les institutions et le conformisme américain, ce qui lui coûtera un procès le mettant en cause pour obscénité et glorification de la drogue.

"I saw the best minds of my generation destroyed by madness,
starving hysterical naked,
dragging themselves through the negro streets at dawn looking
for an angry fix,
angelheaded hipsters burning for the ancient heavenly
connection to the starry dynamo in the machinery of night,
who poverty and tatters and hollow-eyed and high sat up smoking " _Allen Ginsberg, Howl

(J’ai vu les plus grands esprits de ma génération détruits par la folie, affamés hystériques nus,
se traînant à l’aube dans les rues nègres à la recherche d’une furieuse piqûre,
initiés à tête d’ange brûlant pour la liaison céleste ancienne avec la dynamo étoilée dans la mécanique nocturne
qui pauweté et haillons et oeil creux et défoncés restèrent debout en fumant)


one the road

 

beat generation



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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